Depuis plus de vingt-cinq ans, de nombreux outils ont été créés pour permettre aux actifs de se constituer une épargne retraite complémentaire. Une large majorité de ces dispositifs proposait un avantage fiscal prenant la forme de déductibilité des primes épargnées, en contre-partie d’une sortie en rente viagère.
En 2019, la capitalisation globale de tous ces outils était estimée à 200 milliards d’euros, contre plus de 1 900 milliards en assurance vie.
Cette sortie en rente est la principale cause de ce relatif échec. La loi PACTE a donc décidé de révolutionner ce marché. Elle offre la possibilité de sortir librement sous forme de capital une fois l’âge de la retraite atteint et son régime de base liquidé. Elle permet également durant la vie active, de disposer du capital dans de mutliples cas de manière anticipée dont l’achat de sa résidence principale.
De quoi largement reconsidérer l’utilisation de ce nouveau PER, qui semble associer tous les ingrédients, d’autant que de nombreux dispositifs transitoires ont été introduits.